Nos valeurs

Qualité du vitrage

Même si les fabricants ont fait d’énormes progrès, les fenêtres d’un bâtiment construit aux normes actuelles sont environ 5 fois moins isolantes que les murs qui les portent.

Le bilan thermique dépend de la qualité de l’encadrement, de l’étanchéité des joints qui assurent la fermeture mais surtout du vitrage.

Cependant, contrairement aux murs, les vitrages laissent entrer de l’énergie solaire, ce qui fait que leur bilan "pertes de chaleur de chauffage" peut être amélioré par les "gains solaires".
Sur l’ensemble de la saison de chauffage, certaines fenêtres situées au sud peuvent même laisser entrer davantage d’énergie qu’elles en perdent.

En hiver, puisque le soleil reste bas sur l’horizon, seules les fenêtres exposées au sud et sans ombrage peuvent vraiment contribuer au chauffage.

Les vitrages se distinguent notamment par trois caractéristiques qui influencent leur performance énergétique, le confort visuel et leur prix :

Le pouvoir isolant = valeur U.
La capacité à laisser entrer le rayonnement solaire = valeur g (ou facteur solaire), plus elle est grande, plus le vitrage laisse entrer d’énergie.
La transparence à la lumière visible = transmission lumineuse, plus elle est grande, plus le vitrage est lumineux.

Isolation Efficace

Un bâtiment bien isolé peut se contenter d’un chauffage à basse température (30-35°C).
L’installation de chauffage va ensuite subir moins de pertes d’énergie, notamment sur le parcours de la tuyauterie et elle peut profiter avec une efficacité maximale de sources de chaleur renouvelables.
Inversement, une bonne isolation permet aussi de limiter la pénétration de chaleur durant la canicule.

En Suisse, la moyenne d’âge des bâtiments est de plus de 45 ans et leur durée de vie dépasse largement 100 ans.
Plus de la moitié des bâtiments sont mal isolés, au niveau des murs, du toit, du plancher et des fenêtres.

Nous utilisons différents matériaux d’isolation comme la laine de roche et la fibre de bois
Les différents matériaux d’isolation du marché ont cependant des performances variables.
En général, il convient d’avoir une épaisseur minimale pour garantir l’efficacité.

Il n’existe pas d’isolation idéale, car il convient de prendre aussi en compte le prix, la durée de vie ou l’impact environnemental de l’isolation utilisée (énergie grise).

Utilisation de pompes à chaleur

Par rapport au chauffage électrique traditionnel, une pompe à chaleur (PAC) permet d'obtenir autant de chaleur en utilisant théoriquement jusqu'à cinq fois moins d'électricité.
Par contre, si la PAC travaille dans de mauvaises conditions, elle peut consommer presqu'autant de courant qu'un chauffage électrique.

La PAC puise la chaleur dans l'environnement (air, sol ou eau) avec un circuit d'échange de chaleur.
On peut comparer une PAC à un frigo inversé : le logement se réchauffe, alors que l'extérieur se refroidit.
En d’autres termes, la pompe à chaleur absorbe des calories dans le milieu extérieur pour les restituer à l'intérieur du bâtiment.

Les différents modèles de PAC sont dénommés en fonction des deux milieux où sont puisés et transmis la chaleur.

Une PAC "air-eau" prend la chaleur dans l'air extérieur et chauffe l'eau du circuit de chauffage central.
Une PAC "sol-eau" prend la chaleur dans le sol et chauffe l'eau du circuit de chauffage.
Une PAC "eau-eau" prend la chaleur dans un lac, une rivière ou une nappe d'eau souterraine et chauffe l'eau du circuit de chauffage.

Il est possible d’associer une pompe à chaleur avec des panneaux photovoltaïques.

Le rendement d'une PAC dépend de sa technologie et de la différence de températures entre la source extérieure et celle du circuit de chauffage.
Pour qu'une pompe à chaleur soit efficace, on a intérêt à avoir un bâtiment bien isolé, et si possible avec un chauffage par le sol, car la température de l'eau de chauffage peut y être plus basse (35°C) que dans des radiateurs conventionnels (50 ou 70°C).
Une PAC de chauffage sert généralement aussi à produire l'eau chaude sanitaire.
Dans une maison bien isolée, elle va dépenser sur l'année environ autant d'électricité pour produire cette eau chaude que pour le chauffage, puisque l'eau du robinet est, toute l'année, à une température plus élevée que celle de l'eau du circuit de chauffage.

Orientation du bâtiment

L'orientation d'une maison a logiquement une influence sur la consommation d'énergie.
De plus, il est indéniable que la luminosité et la clarté des pièces ont un effet positif sur l'organisme humain.
Un apport suffisant en lumière du jour augmente le bien-être et la faculté de concentration.

Une orientation Nord-Sud d’un bâtiment permet de profiter à l'intérieur des rayons du soleil hivernal.
Une orientation Est-Ouest d’un bâtiment permet d’avoir le soleil dans toutes les pièces et de totaliser le plus d’heures d’ensoleillement.

Les habitations qui proposent de grandes baies vitrées orientées au sud permettent d’exploiter de manière optimale l’énergie solaire donc de diminuer les besoins en chauffage.
Le soleil étant plus haut en été, la surchauffe de la façade Sud vitrée est également moins importante.

Le philosophe Socrate mentionnait déjà dans la description de son mégaron les principes encore valables de l'architecture solaire :

« Le corps de bâtiment s'ouvre vers le sud et fournit la masse d'accumulation thermique nécessaire à l'intérieur.
L'avancée du toit fait de l'ombre quand le soleil est au zénith, tandis que les rayons du soleil hivernal peuvent pénétrer dans la maison. »

Si possible, les pièces principales doivent être orientées vers le sud et les salles d’eau, la cage d’escalier… vers le nord.
Afin d’éviter que la chambre à coucher ne se réchauffe en fin de journée, il convient de la placer sur le côté est.

La réalité est souvent différente, car la vue, la parcelle, les accès, et les réglementations imposent des limites.

Respect de L’environnement

Nos valeurs sont directement liées à notre éducation mais également à notre histoire et notre environnement.

Dans tous les vieux pays industrialisés, les montagnes, espaces aux conditions de vie généralement rudes, ont été plus ou moins négligées, pour devenir des territoires dits « périphériques » par rapport aux régions de plaine et aux grands foyers urbains qui regroupent l’essentiel de la richesse nationale.

Au fil du temps, les activités d’élevage et d’agriculture peu rentables des Alpes ont laissé place aux stations touristiques, et entre-temps, en Valais, la construction des barrages a permis à des milliers de personnes de subvenir à leurs besoins pendant presque un siècle.
Ce processus a entrainé inévitablement des changements dans l’économie et l’identité des communautés montagnardes accompagnés d’effets sur l’écologie des régions.

Nous pensons que l’aménagement du territoire en montagne doit couvrir 3 objectifs :

  • Des espaces de vie pour les montagnards, qui doivent pouvoir économiquement rester au pays.
  • Des terrains de jeux pour nos hôtes qui doivent pouvoir jouir de divers besoins récréatifs.
  • Des espaces dotés d’un patrimoine naturel et culturel fragile, et qu’il convient de protéger.

Dès lors, nos projets intègrent la notion de paysage, qui est le résultat du mariage entre nature et culture.

Le paysage est un héritage collectif et il convient de le respecter.

Choix des Finitions

Devenir le guide sans imposer le chemin.

Nous avons à cœur de laisser aux futurs propriétaires le choix des matériaux, des finitions et de l’agencement du chalet.

Nos architectes diplômés écoutent, puis conseillent, afin de trouver des solutions optimales adaptées aux besoins de chacun.

Les solutions sont en effet multiples et l’empathie demeure une valeur essentielle afin de satisfaire nos clients.

Enfin, dans le prolongement de cette relation de confiance, nous garantissons les prix et les délais.

Matériaux Locaux

Horizon Montagne s’engage, autant que possible, à travailler avec des matériaux locaux, prélevés et transformés en Suisse ou bien dans les Alpes.
Cet engagement revêt pour nous un intérêt économique et social.

D’un point de vue économique, l’emploi de matériaux locaux permet de limiter l’importation et le transport, ce qui demeure coûteux.
L’utilisation de ressources locales est donc également écologique car le transport est polluant.
L’emploi de matériaux provenant de la Suisse valorise les ressources nationales naturelles, et nous travaillons notamment avec des pierres locales, comme la pierre de St Léonard, le Vert d’Evolène, le granit du Simplon...

D’un point de vue social, l’utilisation locale permet le maintien et éventuellement la création d’emplois dans la région ce qui permet de renforcer l’économie locale.
De plus, nos modes de construction font appel à des savoir-faire traditionnels, qui demeurent fragiles, comme le montage des murs de parement à joints secs.